Nom et prénom : Alidel Chains
Age : 19 ans
Race : Humain
Sexe : Homme
Animal (pour les animorphes) : /
Pouvoirs (pour les sorcières : /
Clans (pour les sirènes/triton): /
Description physique (7 lignes minimun) :
Du haut de son mètre 80, Alidel affiche une très fine musculature, plutôt due à la survie qu'à l'entraînement à proprement parler. Quand il était petit, il était d'une nature plutôt affable, très souvent souriant et particulièrement charmant. Depuis quelques années, il semble plutôt renfermé sur lui-même. Cela ne l'empêche pas d'afficher quelques sourires timides parfois, mais son visage reste perpétuellement marqué par la colère et la tristesse. Il porte généralement un long manteau à capuchon, souhaitant ne pas être reconnu, car il se sait recherché. Pour la même raison, au moindre soupçon, il peut parfaitement disparaître d'une ville sans laisser de trace. Pour ce qui est du corps du jeune garçon, un détail semble d'importance: une énorme cicatrice barre presque l'entièreté de son dos. Cette marque n'est pas due à un accident mais bien à un acte sciemment réfléchi et elle représente une espèce de fourche. La pointe du milieu de cette fourche monte jusqu'à sa nuque alors que le manche descend jusqu'en bas de ses reins.
Description morale (7 lignes minimun):
S'il était d'un ordinaire chaleureux et bon vivant quand il était encore jeune, malgré la grande pauvreté dans laquelle il avait été élevé, ce caractère n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'un lointain souvenir. Alidel est à présent relativement froid et craintif. Il ne fait plus confiance à personne tant il s'imagine des ennemis dissimulés derrière chaque nouvelle rencontre. Il est assez peu fréquentable et ne reste de toute façon pas assez longtemps dans la même ville pour avoir le temps de se faire des amis. Alidel n'a qu'une seule idée en tête: démanteler ce groupe portant le symbole de la fourche. Sa "chasse aux sorcières" personnelle a failli lui coûter la vie à de nombreuses reprises et c'est souvent par chance qu'il a pu s'en sortir. Il sait pertinemment que cette chance ne sera pas toujours de son côté et qu'il connaîtra très probablement une fin prématuré. Cependant, tant qu'il arrive à ses fins avant d'y laisser sa vie, il considérera sa tâche achevée et mourra en paix.
Votre histoire (15 lignes minimun) :
Alidel est né dans un petit village montagnard reculé que ses habitants avaient ironiquement appelé Eden, le paradis sur Terre. Si la vie était dure et aride et que le village n'avait de paradis que son nom, ses habitants s'y plaisaient tout de même. Beaucoup étaient pauvres et luttaient au jour le jour pour survivre, mais l'ennui et l'oisiveté étaient des vices qui leur étaient inconnus. Les parents d'Alidel n'échappaient pas à cette règle et, bien que très pauvres, ils ne se plaignaient jamais. Pour toutes ces raisons, le jeune fils Chains était un garçon des plus agréables. Il rendait service quand il le pouvait et ne manquait jamais une occasion de se faire remarquer. Tous le connaissaient et beaucoup s'imaginaient déjà qu'il vivrait parmi eux pour toujours. C'était la belle époque, l'unique âge d'or de la vie d'Alidel. Il était écrit que cela ne durerait pas.
Alors qu'il n'avait qu'une quinzaine d'années, Alidel vit un petit groupe d'étrangers, une petite dizaine, venir louer une chambre dans l'unique auberge du village. Les visites se faisaient particulièrement rares (l'auberge ne vivait pour ainsi dire que des hommes chassés de leur foyer pour une nuit ou deux par leur femme), aussi, de nombreux curieux se rassemblaient chaque jour autour des étrangers qui se déplaçaient toujours en bande. Un détail intriguant fut l'objet de nombreuses rumeurs : chacun portait une sorte de tatouage à la main gauche, une fourche dont le manche et la pique du milieu étaient particulièrement longs.
Alidel, lui n'en avait cure. Il ne s'intéressait ni aux étrangers ni aux raisons de leur présence. Ce qui l'attirait, par contre, c'était bien les quelques bijoux qu'il avait cru apercevoir sur certains d'entre eux. De l'argent, d'après l'idée qu'il s'en faisait puisqu'il n'en avait pas souvent vu à Eden, qui aurait pu valoir une petite fortune s'il allait les revendre à la ville. Il ne pouvait cependant pas les voler avant leur dernier jour au village, sinon la population entière en serait tenue pour responsable. Il décida donc d'attendre, patiemment, le jour de leur départ.
La veille de ce jour tant espéré, Alidel, profitant du fait qu'ils étaient de nouveau tous partis se promener, s'introduisit dans leur chambre pour dérober tous les bijoux qu'il pourrait trouver. Il en avait fabriqué certaines répliques, il était assez adroit de ses mains et aurait pu faire un très bon artisan, en ferraille simple. L'illusion ne tiendrait probablement pas longtemps, mais d'ici là, il aurait déjà revendu le tout. Son délit enfin commis, il partit immédiatement vers la ville la plus proche, à quelques kilomètres de là.
Il revint une douzaine d'heures plus tard, les poches remplies de pièces d'or qu'il avait pu tirées de son larcin. Son retour, il s'en souviendra probablement pour le restant de ses jours. Trouvant le village particulièrement calme et exceptionnellement vide, Alidel en fit vite le tour jusqu'à ce qu'il remarque une lueur venant d'une vieille grange inhabitée depuis longtemps. La surprise, la peur et la colère se mêlèrent toutes trois en son coeur quand il poussa la porte de la grande pour trouver la majeure partie des habitants du village attachés par des chaînes, pendus aux plafonds, marqués de la même fourche tatouée sur les mains des étrangers. Certains vivaient encore. Ils agonisaient, plutôt, dans des gémissements et des cris absolument insupportables. Pendant un long moment, Alidel resta interdit devant ce spectacle tellement terrifiant et inattendu. Soudain, de façon totalement incontrôlée, il cria, longuement. Il ne put s'arrêter, ses pleurs se mélangeant à ses cris, jusqu'à ce qu'une main l'attrapa par derrière et se colla sur sa bouche. Les étrangers n'étaient pas encore partis, malheureusement.
Ils firent subir au jeune garçon le même sort qu'à tous les autres habitants de son village, sans lui donner la moindre explication quant à leurs intentions. Tout ce qu'il apprit, c'est qu'ils étaient des damnés. Ce terme, qu'il avait déjà entendu dans certains contes pour effrayer les enfants, il ne savait même pas ce qu'il signifiait. Il ne comprenait pas ce que cette légende avait à voir avec les événements horribles qui venaient de se produire. Toutes ces morts, pour quelle raison?
Il était encore conscient lorsqu'on lui tailla la chair pour le marquer de la même fourche que les autres. Il s'évanouit peu de temps après. A son réveil, il se trouvait dans une carriole en mouvement. Il put reconnaître le marchand à qui il avait vendu les bijoux et on lui expliqua pourquoi il était encore en vie. Le marchand, se demandant d'où venait tout cet argent, avait averti les autorités locales qui s'étaient rendues à Eden et avaient trouvés les corps des habitants dans cet état déplorable. Quelques uns vivaient encore mais ne supportèrent pas le voyage. Alidel, seul, survécut, probablement car ses blessures étaient les plus récentes et que les étrangers devaient se dépêcher de filer; ils ne l'avaient pas torturé autant que les autres.
Depuis ce jour, il passa sa vie à chercher inlassablement cette bande de criminels. Il en apprit davantage sur les damnés, même si, généralement, tout ce qu'on lui racontait tenait plus des légendes que des faits réels et avérés. Il apprit également à se battre contre certaines des différentes races, car il avait compris que les damnés n'étaient pas tous humains. Il vivait de petites traques, quand il pouvait trouver des contrats placés sur la tête de certains damnés. Cependant, il ne trouva jamais personne pouvait le renseigner sur le fameux symbole de fourche ni sur ce groupe qui l'arborait fièrement.
Partie HRP
Code : validé par Siana
Que pensez-vous du forum ? Il est chouette!
Comment avez-vous connu ce forum ? Par cette pub intempestive :O (J'ai ri !)