Nom et prénom : Fendragon Mylän
Age :225ans environ
Race : Sorcière
Sexe : Femelle
Animal (pour les animorphes) ://
Pouvoirs (pour les sorcières : Pouvoir de l'illusion.
Ah l'illusion! Magnifique pouvoir capable de milles prodiges si correctement maîtrisé. C'est là sa spécialité! De quoi il en retourne précisément? De la création d'êtres aux paysages, mademoiselle sait à peu près reproduire tout ce que son oeil a jadis imprimé.
Clans (pour les sirènes/triton): //
Description physique (7 lignes minimum) :
Une ombre paraît au loin, chancelante, qui est elle? Au détour d'une lumière, enfin ressortent toute ses caractéristiques comme celle d'être une femme en premier lieu. Belle? Toute beauté n'est relative qu'à celui qui la juge et vous teniez à connaître son avis, vous saurez que sa vision n'est que mitigée envers propre apparence. D'elle, la seule constante reste le visage, un visage ovale aux arrondis enfantin, dont les perles capturant l'arc-en-ciel en sa couleur ne conservent qu'une forme en amande et dont les lèvres, restent pulpeuses quelque soit l'identité prise. Ses iris changent souvent de couleur, tantôt vert, tantôt bleu. Tantôt noisette ou bien frisant le gris des cieux, peu importe! Tout le monde change, c'est si facile de transformer une paire d'yeux de nos jours! Tout comme la couleur de ses cheveux. Non pas que la blondeur offerte par la nature lui fit un traumatisme en sa tendre enfance, ni même après, seulement qu'il lui plaît de se métamorphoser selon les techniques proposées. Magie ou bien technique? Au choix! Ne soyez donc pas étonné si elle paraît à vos yeux, différente physiquement parlant. Sinon, que pouvons nous dire d'autre sur elle? Un corps encore jeune, qui pourrait dans le monde des sorcier correspondre à la vingtaine et donnant à sa silhouette, les courbes que l'on attribue à une jeune femme dans une nacrée par la mère selon les dires. Une taille moyenne, une corpulence moyenne, tout en elle serait moyen "banal" selon ses termes, des caractéristiques transmises par les gènes de son géniteur. Peut-être est-ce vrai, peut-être est-ce faux? Je vous laisse seul juge une fois de plus.
Description morale (7 lignes minimum):
Que pourrais je vous dévoiler sur sa personnalité? Vous, qui ignorez encore tout d'elle et de sa personne, pourquoi donc tenez vous absolument à la connaître? Une simple curiosité? Autant pour moi... mais tâchez d'écouter attentivement car jamais je ne répète mes paroles. Bien, pouvons nous commencer?
Elle est d'un naturel, disons, rêveur. Oui... elle aime quand son esprit s'évade et s'envole. Peu importe le lieu, peu importe le temps, le ciel l'appelle à toute heure du jour et de la nuit aux portes de l'imaginaire, un nuage, aussi difforme soit il, par son esprit se retrouve métamorphosé en chimère ou en objet quelconque. Ainsi, elle est toujours libre car l'imaginaire et la rêverie sont les voies qui permettent de d’accéder à la liberté. Elle en est profondément persuadée. N'allez cependant pas croire qu'elle n'est qu'une simple rêveuse étourdie! Une naïve écervelée! Si à vos yeux elle revêt le costume d'une jeune femme absente, ce n'est pas tout ce qui détermine son être, fort heureusement pour elle d'ailleurs, il existe un autre aspect de sa personnalité. Le changement peut être soudain, brutal mais il vous semblera peut être plus agréable au final.
En effet, si elle est dotée d'une prédisposition à la rêverie impressionnante, elle est également capable de redescendre sur terre tout aussi rapidement que l'âme monte aux cieux. La lueur de ses yeux vient à changer, devenant plus vive, au reflet de son état intérieur combatif. La rêveuse cède alors la dresseuse, plus impulsive, plus apte aux combats, prédisposée à la vive réaction colérique. Lorsque elle songe dans son temps libre, la jeune demoiselle trouve cela à la fois très déroutantes et à la fois fascinantes cette facilité, cette vitesse avec laquelle ces deux personnalités s’intervertissent.
Que pourrais je donc vous ajouter afin que votre rapacité soit comblée? Et bien, elle est à la fois l'enfant et le sage, une curieuse de la vie, prête à satisfaire sa soif de connaissance lorsque l'occasion se présente mais dont le regard, rapidement se terni par une expérience de la vie peu agréable. On lui enseigna que toute chose à une place, en somme, cette notion nommée tolérance. Ni couleur ni type, ni beau ni moche, pas de questions sur l'utilité d'un tel ou un tel, tout ce qui existe a forcément un nom, une place au sein de notre grand cirque de la vie. Jamais elle ne rejette, elle s'adapte tout simplement après observation des individus lorsque la personne parvient à l'intéresser suffisamment et provoque la conversation. Honnêtement, tout le monde est susceptible d'y arriver car son ouverture d'esprit le lui permet, seulement, il faut répéter les tentatives afin de gagner le succès. La jeune femme n'est pas ce qu'on pourrait nommer une personnalité extravagante, ni même timide. Adaptation je vous dit! Pour finir, je parlerais de ce que les gens nomment la détermination. En est-elle pourvue? C'est assez délicat! Disons qu'elle est quelqu'un qui poursuit ses rêves, qui manque à de nombreuses reprises d'abandonner mais dont la flamme intérieur, petite têtue ardente, est l'élément qui la force à continuer. Elle apprend des erreurs passées pour forger l'avenir, tel est sa vie.
Un petit résumé de ses principes? C'est bien parce que c'est vous! Tâchez cette fois ci de retenir! Donc, elle se sens obligée d'écouter tout ceux qui oseront se confier à elle, de ne jamais juger un être non par son apparence mais par ses actes, de saupoudrer la vie par de la curiosité en tentant de faire abstraction des douleurs passées.
Votre histoire (15 lignes minimum) :
[HRP=Excusez pour la qualité moyenne de l'histoire mais j'ai du mal en ce moment.]
Le couchant s'enfonçant lentement dans l'horizon lointain, teintait le ciel d'une dorure à l'infini déclinée. Et alors que les premières étoiles luisaient dans le firmament et que le brise soufflait sa fraîcheur, un homme et une petite fille se promenaient tranquillement dans le froid printanier. Toute la journée ne fut que joie, que balades et jeux, rien ne pouvait mieux conclure le bonheur d'un jour qu'un ciel couleur passion. Près de la Rivière de la Vie, les deux sorciers discutèrent vivement, se mirant de temps à autre dans la surface miroitante de l'onde en mouvement. D'un seul coup, Mylän déclara haut et fort:
-J'aimerais être une grande sorcière comme toi!
-Hey! Tu as un petit chemin à faire avant ça!
-Pas grave Papa! J'y arriverais! Et je te battrais en duel!
-Est-ce que tu te sens capable de faire ça? dit il en souriant, la main tournée vers le sol encourageait la croissance d'un pauvre gland abandonné dans le coin. Bientôt la petite graine devint arbre robuste, sous les yeux émerveillés de son bambin.
-Un jour! Oui!
-Haha! Alors, promet le à l'arbre!
L'enfant appuya sa main contre l'écorce, le coeur palpitant, comme face à toute promesse d'une vie, une de ces promesses primordiales qu'on n'oubli jamais au détour d'une parole frivole. Non, elle reste encrée, marquant le coeur de celui qui la prononce. Discrètement, le père fit tomber une large goutte de sève sur la main de Mylän. Cette dernière, le prenant pour un signe, une réaction de l'arbre envers sa parole, décida de s'en faire une perle et demanda à son père s'il pouvait la sécher, la tailler pour le porter en pendentif.
-N'oublie jamais. dit-il en la serrant dans ses bras.
Ce n'était sans compter sur le temps et son lot de surprises. Quelques semaines plus tard, M.Fendragon eu l'obligation de s'absenter. Nulle raison fut donnée, il s'en alla tout simplement, ayant simplement prit le soin de serrer sa fille unique dans ses bras avant de partir. Sa destination? Quelque part aux confins du Lodemay des sorciers. Pourquoi il y allait? Personne ne le savait vraiment, sa fille y comprit. Quelques hommes le suivaient dans la brume d'éther. Quant à elle, le lodemay des sorciers restaient son tertre sacré, trouvant refuge chez de très bons amis de famille. Pourquoi ne pas rester chez soi avec sa chère maman me direz vous? Eh bien, Madame s'en est allée depuis des lustres, suffisamment pour que l'enfant ne garde que de minimes souvenirs avec cette dame qu'on disait charmante. Elle partie, lui aussi d'ailleurs, elle ne pouvait que trouver asile chez des têtes connues, ce qu'elle fit avec joie. Enfin elle pouvait rester jouer avec Luneth tout au long de la journée, un jeune garçon ma foi, espiègle, rieur, énergique et inépuisable, il était plus âgé qu'elle mais son visage juvénile le rajeunissait terriblement. Luneth était capable de jouer avec la lumière, l'insuffler dans des objets, ou bien pour éclairer les livres une fois la nuit venue. C'est d'ailleurs un jour ce pouvoir qui les menèrent à leur perte.
Ils marchaient gaiement vers la falaise du Crépuscule en vue d'y admirer le spectacle. Une fois en haut, ils purent observer le soleil sous l'angle voulu, un instant de pure magie qui méritait cent fois les efforts exigés pour le voir. La nuit venue, impossible de redescendre au vu de l'obscurité. Obligés d'y loger, Luneth eu cependant la mauvaise idée d'utiliser sa magie dans les environs, mais comment deviner qu'un damné demeurait dans le coin? Attiré par la lumière, le prédateur sortit de sa cachette et, l'oeil d'un éclair pourpre trahissait pour lui sa présence dans le coin, il provoqua la terreur dans leurs esprits. Elle pleurait, lui tentait de le repérer dans l'obscurité mais rien à faire, le damné s'y terrait! Soudain, l'être maléfique prit pour cible le sorcier de lumière, bousculant au passage la petite sorcière dans le vide. Celle-ci, grâce à une chance insolente, tombant simplement en un peu contrebas, s’assommant net sur les rebords d'un rocher. Quant au garçon, la bataille fut plus rude mais la ruse lui permit de trouver une échappatoire à ce mortel guêpier, du moins, jusqu'au petit jour où l'aube révélerait sa position mais le damné était déjà parti. En revanche, où était Mylän?
-MYLÄN! RÉPONDS! JE T'EN PRIS!
Aucune réponse, elle dormait encore. Prit de panique, Luneth s'empressa de rejoindre les habitations, criant à l'aide à peine jusqu'à l'extinction de voix. Elle fut retrouvée, encore plongée dans la torpeur la plus profonde, n'ouvrant ses yeux que quelques jours après l'incident. A son réveil, la mère de Luneth fut si rassurée, qu'elle ne put s'empêcher de lui infliger une baffe avant de la serrer dans ses bras, répétant sans arrêt: "Au moins toi, tu es là...Au moins toi, tu es là." Mylän ne comprenait pas. Qu'est-ce que cela signifiait? Et Luneth? Où était-il? Demandant à le voir de toute urgence, il quitta aussitôt de son poste à la cuisine pour paraître à ses yeux dans le plus grand des sourires, à la fois heureux et...étrange. D'une main tremblante, il lui prit son ambre, lui insuffla une douce lumière dans la pierre, lui prit sa main, la serra et d'une voix tremblante:
-J'ai dormis combien de temps?
-Environ trois semaines.
-Quand même...ils sont revenus?
-Ecoute...Ils ont portés Yoäm disparut.
-Mon...père? dit-elle incrédule. Mon père...
-Pas que lui. Mon père également n'est pas revenu.
Ainsi donc il se trouvait dans la même situation, dans cette même question essentielle: sont-ils vivants? Si oui, où étaient-ils? La réponse restait en suspend, tant que le doute planait, l'espoir était permit! Les 150années suivantes n'avaient suivit que le cours naturel de la vie, laissant parfois apparaître quelques remous sans jamais porté de réels préjudices à la jeune femme. Devenue apte à contrôler ses pouvoirs, son père réapparaissait souvent sous ses yeux, dans cette même posture qui l’éteignait dans son enfance. Sauf que celui-là passait au travers de son étreinte, ne dégageait aucune chaleur et ne parlait même car là voix était un détail oublié. Luneth apparut, il était un adulte responsable désormais, un chasseur. Il ne voulait plus que l'incident de la falaise se réitère, il ne voulait plus ressentir cette gêne, ce sentiment d'être terriblement coupable au point de consacrer sa vie à la protection contre ces êtres malfaisants. Chaque fois qu'il la trouvait perdue entre le souvenir et le chimérique, il se sentait comme étant la petite voix terre-à-terre qui survint pour percer les nuages et tirer l'esprit vers le corps. Mais soit, il ne pouvait rien faire contre la tête têtue qui lui servait de soeur adoptée! Il ne faisait qu'attiser sa colère, et l'attirer loin du village, dans les vastes terres sauvages de la dimension. Là où des milliers de créatures vivaient, là où des dragons dormait, où des damnés erraient sans but victimes de leur propre folie. Elle s'était déjà confronter à un aboleth, lui riant au nez alors qu'il tentai d'user ses pouvoirs d'illusion, crut apercevoir une dryade donner un message à une fée et voulu un jour tromper un coeur d'encre en désirant s’approprier le trésor gardé. Sinon, tromper son monde lui était facile, elle aimait donner des sueurs froides aux gens lorsqu'elle en connaissait la phobie profonde mais elle aimait également réconforter les enfants apeurés par de meilleurs visions. Tantôt sadique, tantôt bonne, on ne savait quoi trop penser d'elle et les âgés ne reconnaissaient pas en cette jeune femme, la petite fille autrefois si enjouée, si serviable. C'était comme si...comme si elle ne savait plus vraiment qui elle était, comme si elle se cherchait au travers d'hauts faits plus ou moins admirables ou plus ou moins ridicules. Le seul qui semblait la supporter restait encore ce bon vieux Luneth! De son vivant en tout cas.
Elle s'en était allée une nouvelle fois un peu trop loin de chez elle, ce grand frère poule se donna alors pour mission de la ramener au bercail sans plus de cérémonies. La trouvant aux alentours de la Rivière de la vie, auprès d'un grand arbre fleuri par la saison, la main de la jeune fille restait sur l'être végétal tel un preneur de pouls. Si elle restait debout silencieuse, le jeune homme se fit une joie de se laisser tomber lourdement sur un tapis de fleurs, fatigué par la marche. Il la regardait faire, il en avait l'habitude avec le temps tant cela devenait presque un simple pèlerinage.
-Va falloir rentrer maintenant.
-D'ac...re-regarde! Là!! Des yeux!
-Où ça?
-LA! UN DAMNE!
Le souvenir de la falaise revint en leur mémoire et cette nuit l'avait tellement marquée, qu'à la vue d'un damné son coeur cognait les côtes violemment. Sans attendre, il lui prit la main, l'amena derrière un arbre, la serra dans ses bras en lui disant sérieusement:
-Ne bouge pas, je reviens te chercher.
Hochant la tête machinalement, le souffle court, elle resta longuement planquée contre son arbre. Elle crut voir des éclats de lumière, entendu des cris, mais jamais Luneth ne revint... Le cherchant frénétiquement malgré la créature, elle ne trouva rien comme s'il s'était envolé. Pas une trace, pas une goutte de sang, rien ne faisait penser à une scène de lutte malgré les lieux. Disparut...tout simplement disparut...Lui aussi. Un coup de grâce en son coeur, il n'y avait d'autres mots. Il partait en lui laissant un lourd fardeau: qui d'autres qu'elle pouvait annoncer ça à sa mère? Comment lui expliquer clairement ce qui lui paraissait obscur? Au village on pleura une autre disparition...posant une nouvelle fois cette maudite question laissant planer le doute: mort ou vivant? C'était à double tranchant: elle laissait l'espoir et l'inquiétude parasiter la conscience de celui qui reste. Par la force des choses, elle s'était résolue à vivre, comme pour la première fois.
A l'ouverture des portails, Mylän sentit une vive émotion dans son corps, cette petite excitation qui ouvre les portes de l'imaginaire et qui ponctue parfois ses rêves. Pleinement dans l'âge adulte, elle pouvait partir comme con lui semblait mais quelque chose la retenait. Traverser le miroir lui faisait pourtant tellement envie...mais elle devait rester, point barre. C'était du moins son avis jusqu'à ce que quelqu'un cru avoir vu Luneth passer la porte. Mylän s'empressa alors de préparer ses maigres affaires avant de se diriger vers la porte mais avant, elle voulut revoir l’arbre une dernière fois. Posant sa paume comme autrefois, elle comptait respecter sa promesse tout en tentant une chose folle: retrouver Luneth de l'autre côté. Ceci fait, elle dit au revoir à tout ceux qui l'avaient connu.
-Si lui est vivant...peut-être que? Je dois y croire. Je ferais tout...même le pire pour ça. Nauthy, aide moi.
Partie HRP
Code : validé par Shy'
Que pensez-vous du forum ? Il est sympa!
Comment avez-vous connu ce forum ? Par topsite :p