Harthad
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Notre monde, leur monde, et l'au-delà se côtoient sans jamais se rencontrer. Jusqu'au jour où...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Une ombre au goût de sang [validée]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Caeselia Knight

Caeselia Knight


Messages : 10
Nilmin : 4302
Métier : Courtisane
Alignement : Loyal Mauvais

Une ombre au goût de sang [validée] Empty
MessageSujet: Une ombre au goût de sang [validée]   Une ombre au goût de sang [validée] Icon_minitimeLun 5 Nov - 3:28

Nom et prénom : Caeselia Knight
Surnom : Cassie
Age : 457 ans
Race : Vampire sang-pur
Sexe : Féminin


Description physique :
L’acolyte tourna les yeux vers celle qu’il admirait depuis qu’elle était entrée dans ces lieux. Caeselia n’était pas particulièrement grande, atteignant à peine le mètre soixante-quinze, légèrement agrandie par les chaussures à talons qu’elle portait en permanence, mettant en valeur ses jambes fuselées et son port de danseuse. Elle avait les cheveux longs, cascadant en une avalanche dorée de boucles parfaites encadrant son visage ovale au nez fin, où percent des prunelles d’un gris perle un peu trop clair pour cette peau d’une blancheur parfaite et crémeuse, aussi froide que la porcelaine. Sa bouche à la courbe gracieuse paraît cependant sévère et ne s’entrouvre que sur un sourire malsain dévoilant ses canines proéminentes. Son corps voluptueux est enserré dans des robes à corsets noires et blanches, mettant sa taille fine et ses atouts en valeur, car il sait qu’elle n’hésiterait pas à s’en servir pour arriver à ses fins. D’un regard douloureux, l’acolyte la regarde s’éloigner, la tête haute, les épaules rejetées en arrière, semblant flotter sur les dalles du Temple, savourant ce rire un peu rauque qu’il entend se répercuter dans les allées vides. Il l’aurait un jour, il s’en faisait la promesse…

Description morale:

Amaranth Knight regarda sa fille avec admiration alors que celle-ci léchait lentement la morsure qu’elle avait faite à son Calice. Aucune goutte de sang perdue, aucune compassion. Elle était fière de celle qui deviendrait, elle le savait, Gardienne de Magdalene. C’était son but depuis longtemps et elle était véritablement prête à tout pour l’atteindre. Elle n’avait rechigné ni au meurtre, ni au vol, ni aux machinations, et encore moins au chantage, lorsque cela s’était avéré nécessaire. Caeselia n’avait pas toujours apprécié les règles, mais une remise en ordre les lui faisait maintenant accepter, bon gré, mal gré. Depuis toujours, elle se complaisait dans le meurtre et la luxure, mais aussi et surtout dans une froidure que n’expliquait pas sa seule nature vampirique. La jeune femme n’aimait pas se salir les mains, mais appréciait par-dessus tout manipuler ses semblables, mais aussi les autres races. C’était une femme perverse et calculatrice, sadique et dominatrice, mais surtout et avant tout, une fervente adepte de la Déesse. Véritablement, plus Amaranth regardait celle qu’elle avait engendré, moins elle regrettait les sacrifices qu’elle avait enduré pour en arriver là. Pendant ses réflexions, elle avait perdu sa fille de vue, et bien mal lui en prit lorsqu’elle sentit une dague en argent traverser sa poitrine. Au bout de la dague, la jeune blonde, qui nettoya la lame sur la toilette de sa mère avant de regarder, contrariée, l’unique goutte de sang qui avait coulé sur ses chaussures vernies.

Votre histoire:

Nombreux sont ceux à dire, très hypocritement, que leur vie ne vaut pas la peine d’être racontée, avant de vous la rabâcher pendant des heures. Je vous dirai très honnêtement que la mienne le mérite, et vous m’écouterez, car tel est mon bon plaisir. Entendez-vous, Calices, esclaves, chers confrères et consœurs, le claquement du fouet qui retentit, la douceur de ce bruit humide lorsqu’une lame fend les chairs ? Cela, mes « amis », est la qualité de ce que je m’apprête à conter. Un récit qui vous transportera dans la rougeur vibrante, je dirais même vivante, du sang, dans la blancheur de notre race noble entre toutes, et dans la noirceur des ténèbres de Magdalene. Ecoutez mon récit qui commence par une sombre nuit d’hiver, comme le devraient toutes les belles histoires…


« La lignée des Knight, dont le sang est pur sur de multiples générations, et qui sert la Cour dans les forces armées d’aussi longtemps que remonte notre mémoire de Vampires, avait donné naissance à un nouvel enfant. Une femelle aux yeux si gris que Feoden Knight, son père, put à peine entrevoir la couleur de ses iris. Ils avaient déjà un héritier mâle, Jeren, qui reprenait lentement mais sûrement le flambeau du devoir des Knight, armé de l’épée longue et dentelée sur sa partie inférieure qui était la marque de fabrique de leur famille. Très inspirée, Amaranth nomma l’enfant Caeselia, en hommage au ciel hivernal.

Et s’il était un mot qui aurait pu qualifier l’enfance de cette belle enfant, de cette chère tête blonde, ce fut le chaos. Partout où elle allait, les parents se plaignaient, elle n’obéissait à rien, blessait ses camarades, et avait même failli mordre le Calice d’un autre Vampire. Cette situation ne pourrait durer bien longtemps avant qu’elle soit punie, aussi Amaranth lui inculqua-t-elle les règles à grands coups de chat à neuf queues, balayant les objections et les hurlements, lui apprenant à endurer en silence. Bien entendu, cet « apprentissage » ne se fit pas en un jour, et ce n’est que grâce à la capacité de régénération propre à sa race que la jeune femme n’en garda aucune séquelle physique. Mentalement, l’histoire est toute autre, car si elle avait aimé faire souffrir et tuer à petit feu, au long de ses vingt premières années de vie, recevoir elle-même le fouet ne faisait pas partie des divertissements acceptables pour elle. Ce fut également un processus long pour que se cristallise la haine profonde qu’elle allait vouer à sa mère, et qui marquerait une grande partie de sa vie « d’adolescente ».

Ce fut Jeren qui, fatigué de devoir subir les réprimandes des autres gardes pour le comportement puéril de sa sœur, l’enferma un jour dans un Temple de Magdalene, espérant qu’elle s’y ferait tuer pour avoir enfreint un sol consacré. Mais cette nuit n’eut pas le résultat escompté, puisqu’elle sauva sa vie en la vouant à la Déesse de la Mort. Bien entendu, la transition ne se fit pas sans mal, mais le cœur de la jeune femme en fut bouleversé, certaine qu’elle était désormais d’avoir trouvé sa voie. Et rien que pour cela, elle ne put jamais réellement en vouloir à son frère. Cependant, les tendances de Caeselia à violer les règles lui compliquèrent particulièrement la vie, car elles entravaient le peu de contrôle qu’elle pouvait avoir sur sa Bête, et elle ne put approcher un Calice sans se jeter sur lui que lorsqu’elle approcha des quatre-vingts ans.

A cette époque, elle fréquentait déjà le Temple de Magdalene de façon assidue, et elle avait l’impression enivrante d’être suivie et observée. Elle n’en prit pas ombrage, bien au contraire, et continua à comploter contre ses pairs et surtout contre sa mère, ignorant royalement le sombre acolyte qui ne rêvait que de la posséder. Sombre et insouciante, la jeune femme passait ses nuits à prier la Déesse et torturer ses petits camarades. Psychologiquement s’entend, car la belle détestait salir les jolies tenues qu’elle aimait à porter, de longues robes noires la couvrant des épaules aux pieds, et le voile qu’elle revêtait souvent pour couvrir ses cheveux trop blonds. Alors elle les malmenait, faisait pression sur les faiblesses qu’elle découvrait dans leur esprit, appuyant sur les boutons qui les énervaient ou les effrayaient, suivant l’effet qu’elle voulait obtenir. Jamais elle n’eut aucun scrupule à la suite d’un assassinat qu’elle avait orchestré, ou d’un vol qui avait tourné en sa faveur. Elle savait qu’il était impossible de remonter jusqu’à elle.

Cependant, il était une personne qui la suivait avec suffisamment d’attention pour pouvoir l’incriminer, ce qui lui aurait valu de très gros ennuis car certaines choses qu’elle avait faites étaient terribles. Mais la prudence n’était pas particulièrement une des vertus de Caeselia, contrairement à son frère. Et Jeren avait lui aussi eu vent de cette menace, mais il était nettement plus vertueux, aussi essaya-t-il de parler à cet acolyte malsain selon ses critères. Mais cela ne tourna pas à l’avantage du fils Knight qui, pour une raison inconnue, trouva sa mort définitive en ces lieux. Seul cet acolyte aurait pu dire ce qui était véritablement advenu, mais la rage et l’esprit de vengeance de la jeune femme n’eurent de cesse de le faire souffrir pour qu’il paie. Jamais elle n’accepterait qu’un être aussi minable ait pu tuer le seul homme qu’elle ait aimé en deux cents ans d’existence. Et il paya, interminablement, ses hurlements retentissant dans la cave de la demeure Knight, profitant de l’absence de Feoden. Amaranth ne comprit pas pourquoi cet homme devait être torturé, mais son propre esprit pervers aimait à entendre ces cris incessants, et elle ne manquait pas de féliciter sa fille, qu’elle voyait déjà en grande servante de la Déesse de la Nuit. Ce fut d’ailleurs après la lente agonie de cet homme dont le nom ne mérite pas d’être retenu qu’elle luit offrit son premier véritable Calice, ce qui ne fit qu’accentuer le ressentiment de la jeune Vampire pour sa mère.

Cela dit, ce Calice était un homme charmant, magnifique, cet Hadrian. Un homme qu’elle apprit à aimer, au fil des ans, parce qu’il aimait la douce torture à laquelle elle le soumettait, mais qu’il se débattait suffisamment pour que cela lui inspire une douce chaleur plutôt qu’un froid dégoût. Ils restèrent ensemble près d’un siècle pendant lequel Cassie fut la plus fervente des zélotes de son Temple, accomplissant ses devoirs sans rechigner, conspirant juste suffisamment pour éliminer la concurrence déloyale des autres servantes de la Déesse, affinant sa stratégie pour se venger de celle qui voulait régir sa vie depuis sa naissance. Puis l’occasion se présenta sans qu’aucun plan élaboré ne soit nécessaire. Une simple minute d’inattention, une dague en argent bien affûtée, un pieu pour l’immobiliser et un bon coup de poignet pour la décapiter. C’avait été beaucoup trop facile, laissant un arrière-goût de trop peu sur la langue de la jeune femme, qui atteignait maintenant les quatre siècles. Sans un regard en arrière, elle brûla le corps sans vie de sa génitrice avant d’abandonner Hadrian, affaibli, derrière elle. Il était l’alibi parfait et ne la trahirait jamais, elle le savait, et, beaucoup plus important, il le savait aussi…
C’est à cette époque qu’elle prit la décision de traverser le Portail, d’aller visiter ce nouveau monde que tous lui vantaient. Peut-être là lui donnerait-on l’occasion de servir la Déesse d’une encore meilleure façon. Le seul luxe que la jeune femme s’offrit fut d’attendre le retour de son père pour entendre son hurlement d’agonie en découvrant la mort de celle qu’il aimait. D’un rire un peu rauque qu’elle savait efficace, elle quitta la ville, heureuse de ses hauts-faits malgré la douleur sourde encore présente de la mort de Jeren.
Cependant, ce qu’elle découvrit de l’autre côté, et la façon dont elle y accéda, la satisfirent entièrement. Elle laissait derrière elle un très léger fumet de sang et de scandale qui la réjouissait tout en renforçant encore sa Foi. D’aucuns l’auraient traitée de fanatique, et elle aurait applaudi, tant elle se moquait de leur opinion et se réjouissait d’avance de ce qu’on lui permettrait de faire. D’ailleurs, ces Humains étaient très gouteux et avaient un bouquet tout à fait admirable dont elle se délectait… »


Car depuis plusieurs décennies maintenant, j’erre dans ces terres, hésitant toujours un peu devant ce portail. Devrais-je rentrer, ou rester ? Chaque fois que je croyais avoir pris une décision, j’avais l’impression qu’un nouveau forfait me gardait en ces terres, sur lesquelles je ne suis qu’une vague courtisane… Mais si Magdalene m’appelle, j’irais n’importe où, car elle est celle que je sers et vénère. Et je deviendrai Gardienne, car beaucoup ne la considèrent que comme une Déesse monolithique, noire et sans nuance. Quels naïfs…


Partie HRP

Code : validé par Siana
Que pensez-vous du forum ?Très esthétique et intéressant
Comment avez-vous connu ce forum ? Via les top-sites
Revenir en haut Aller en bas
Siana Ackles

Siana Ackles


Messages : 750
Nilmin : 8453
Métier : Chasseuse
Alignement : Neutre

Une ombre au goût de sang [validée] Empty
MessageSujet: Re: Une ombre au goût de sang [validée]   Une ombre au goût de sang [validée] Icon_minitimeLun 5 Nov - 13:29


Bonjour !

Ta fiche est très agréable à lire, tu as une écriture plaisante. Je te valide donc !

N'oublie pas de faire une demande pour recevoir le titre que tu convoites.

Bienvenue Smile
Revenir en haut Aller en bas
https://harthad.1fr1.net
 
Une ombre au goût de sang [validée]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Gwerram Hammett, un triton au sang froid. [validée]
» Illya deVansil [validée]
» Mylän Fendragon [validée ]
» Eïdon Alatir [validée]
» Neige Attriyu [Validée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harthad :: Entre-deux :: Registre :: Fiches validées-
Sauter vers: