Nom et prénom : Longway IsiludAge : Physiquement la trentaine.Race : Humain damnéSexe : Homme Animal (pour les animorphes) : /Pouvoirs (pour les sorcières : /Clans (pour les sirènes/triton): /Description physique (7 lignes minimun) : Isilud fait un mètre soixante quinze et n'est pas le type d'homme que l'on remarque. Discret dans sa jeunesse, il préfère encore aujourd'hui porter des vêtements sombres qui le camouflent efficacement dans l'obscurité des ruelles dans grandes cités. Mais ayant eu une vie par la suite plutôt mouvementée, il a apprit à saisir avec célérité les habitudes vestimentaires et les coutumes des habitants des lieux dans lesquels il se trouve. Isilud porte pourtant constamment un haut sans manche, sombre et assez moulant qu'il peut cacher derrière n'importe quelle parure.
Son style changeant l’empêche bien évidement de porter des bijoux de quelques natures que ce soit. Seul un couteau à la lame rétractable l'accompagne, caché quelque part sur lui. C'est le seul objet qu'il se refuse a quitter, ainsi que son haut, pour son aspect pratique. Cette décision est guidée par son ancienne vie d'aventurier, une lame étant toujours utile, quelle que soit la situation.
Bien que les yeux d'Isilud soient marrons d'origine, son nouvel état de damné l'a doté de pupilles rouges très reconnaissables. Afin d'éviter les ennuis, il marche tête baissé et cache sa vue derrière une mèche de ses cheveux noirs.
Description morale (7 lignes minimun):Avant son la découverte de l'orbe qui a causé sa perte, Isilud était un jeune homme curieux, plein de vie et débordant de curiosité. C'est d'ailleurs cette même curiosité qui l'avait conduit sur les sentiers de l'aventure hors de Luthania, loin dans les univers parallèles jusqu'à arriver dans Lodemay des Sorciers où sa damnation eu lieu. Nous ne nous attarderons pas plus sur son ancienne personnalité, effacée depuis plusieurs années déjà par la soif de pouvoir qu'avait fait naître en lui l'Orbe des Légendes.
Aujourd'hui, Isilud est un homme brisé, à l'image de l’artéfact qu'il avait tant convoité. Il erre sans but entre les différents Lodemays, tentant de rassembler ses forces et ses souvenirs éparpillées dans les différents mondes. Mais si tout ses sentiments ont disparus, ce n'est pas le cas de sa volonté de fer. Cette volonté inébranlable dont il se servait auparavant pour aider les autres est aujourd'hui au service de son désir de puissance. Et Isilud n'hésitera pas à se servir des ses forces pour écraser ceux qu'il croise s'il pense que cela l'aidera à atteindre son objectif.
Pour lui il n'est plus question de courage ni de loyauté. Seule le pouvoir de l'Orbe compte et il est déterminé à le retrouver dans sa totalité.
Votre histoire (15 lignes minimun) :Je ne sais pas quand mon histoire à commencée exactement. Vous raconter ma petite enfance ou mes aventures dans les différents Lodemays ne vous aiderait guère à comprendre ce que je suis en ce moment. La soif qui sommeille en moi et qui, désormais, représente mon unique objectif. Celui que j'étais est mort. Et l'histoire d'un mort ne devrait pas être racontée ainsi. Mon lieu de naissance ? Une tour en ruine. Quand ? Il y a maintenant deux longues années. Mes parents ? L'amour et la solitude.
Avec du recul, je me rend compte que je ne sais pas exactement à quel moment je suis né. Depuis quand ces pulsions s'agitaient-elle en moi ? Je suis certain qu'elles avaient toujours été là, quelque part au plus profond de mon coeur, attendant le bon moment pour se déchaîner. Mais ma nature profonde n'était pas la seule responsable, nombres d’évènement les avaient aidé à briser leurs chaînes, perdues dans les méandres des Lodemays.
J'imagine donc que je suis forcé de tout reprendre depuis le début, de fouiller dans ces souvenirs qui m'appartiennent mais me semblent ceux d'un autre.
Le premier souvenir que je retrouve est celui d'un visage. Celui de ma mère je le sais. Mais bien plus jeune que lorsque je l'ai vu pour la dernière fois. Ses cheveux de feu, les fossettes sur les coins de sa bouche quand elle me souriait, tant de chose qui doivent s'être envolées maintenant, rongées par le passage du temps sur le métabolisme humain. Cette image est pourtant là, accompagnée d'une douce chaleur et d'un sentiment de sécurité. Le sentiment écoeurant d'un enfant naïf qui pense que les jupes de sa mère le protégeront toujours.
Peut être devrais je maintenant faire un passage rapide, ces souvenirs me donnent envie de vomir quand je repense à l'innocence dont font preuve les gosses. Et dire que nombre d'entre eux ne se rendront jamais compte à quel point leur monde appartient aux puissants. Je les plains, et en même temps je les envie.
Mon ego s'était beaucoup questionné sur la vrai nature du monde qui l'entourait. Avec pour seule occupation la lecture et comme seule porte sur le monde la fenêtre de sa chambre, il avait rapidement développé une intelligence supérieure à bien d'autres gamins de son âge et regardait à travers la vitre ses semblables les plus démunis mourir de froid et de faim, alors que lui pouvait avoir tout ce qu'il désirait grâce à la fortune de ses parents. L'injustice qu'il apercevait ainsi le révulsait, mais il savait qu'il n'y avait pas de place au sommet pour tous. Allongé sur son lit, incapable de faire le moindre effort ou de quitter sa prison dorée à cause d'une maladie cardiaque, il regardait défiler au loin les riches et les mendiants. Les employeurs et les employés.
C'est à ce moment qu'il prit une décision, décision hypocrite lorsque je vois à quel point le manque de pouvoir me dévore aujourd'hui.
"Un jour, je serais assez fort pour changer tout ça".La force je l'ai bien eu finalement, mais je ne changerais jamais ce monde. Qu'il se détruise si l'envie lui prend, je lui survivrais.
Avançons un peu plus rapidement jusqu'au moment de son départ. Vous vous doutez bien qu'un enfant tel que moi n'allait pas rester ainsi enfermé même si son coeur menaçait de le lâcher tout les jours. En fait, c'est sans doute à l'une des succursale du Centre que je dois son échappée, leurs rapides progrès lui ayant offert un traitement à sa maladie. Les premiers pas dans le monde extérieurs lui furent difficile, mais empreinte d'un doux sentiment d'accomplissement. Il s'était servit de tout ce qu'il avait lu pour préparer son départ, et dans la nuit, il s'était éclipsé plus silencieusement qu'une ombre en empruntant le couteau de son père.
Cela parait sans doute étrange que je vous parle ainsi de ce couteau. Je dois dire que même après ma damnation il a une importance particulière à mes yeux bien que je ne sache dire pourquoi. A partir de cet instant, mes souvenirs sont flous, imprécis. Je revois en quelques éclairs de conscience des passages de mon ancienne vie. Des évènements rendu par le fragment de cristal que j'ai gardé.
Je suis donc incapable d'en raconter plus sur le voyage mon ego. Il a rencontré beaucoup de monde, amis comme ennemis. Il a vu beaucoup de lieux, parfois caché au plus profond des Lodemays. Peut être un jour serais je de nouveau capable d'écrire ces voyage dans le carnet que je transporte avec moi. En attendant, ces morceaux de vie me sont interdit et je suis incapable de rapiécer seul ma mémoire. J'ai besoin de mon Orbe des Légende. Quand je l'aurais enfin rassemblé, alors je pourrais de nouveau boire à cette source de pouvoir tout mon soûl et je saurais enfin de nouveau exactement ce que j'étais.
Peut être puis je maintenant parler de ma naissance plus en détail, ce fameux moment où j'ai posé ma main sur l'Orbe. Je ressens encore sa puissance qui m'avait submergé quand je l'avais aperçu.Le moment de plénitude lorsque ma paume à caressé le globe aux multiple facette. Et le sentiment de puissance illimité lorsque j'ai utilisé son pouvoir.
C'était dans une vieille tour en ruine que je l'avais trouvé. Je ne saurais dire pourquoi mes pas m'avaient conduit à cet endroit, je me souviens d'un manque à combler. Comme un vide affolant qui siégeait dans mon coeur et me rongeait peu à peu. Je me rappelle aussi de l'espoir qui faisait rugir mon sang quand j'avais commencé à monter les marches de l'édifice. Espoir qui avait atteint son zénith quand j'avais débouché dans la vieille salle. Ce souvenir reste clair comme du cristal.
Contrairement au reste de la tour, la pièce semblait avoir conservé son aspect d'origine. Les murs et les colonnes étaient d'un blanc immaculé, faits dans une matière qui laissait réfléchir la lumière d'une manière étrange. On aurait dit que la pierre elle même éclairait cet endroit. Un trou dans le plafond laissait entrer le soleil et juste en dessous se trouvait l'artéfact que j'étais venu trouver. L'Orbe des Légendes, outil dont s'étaient servi nombre de héros et dans lequel chacun avait laissé sa marque. C'était un globe énorme aux multiples facettes, chacune gravée d'un symbole. J'y détaillais plusieurs armes, des hommes dans différentes postures ainsi que d'autres que je ne pourrais définir. Ma main se posa sur la sphère qui commença à pulser étrangement, allumant tour à tour les images qui l'ornaient. Je sentais sa conscience proche de la mienne, une présence familière et immense. Pour la première fois depuis mon entrée en ces lieux, j'eu peur. Rien ne m'avait préparé a l'explosion de puissance qui me vrilla la tête quand l'Orbe tenta de briser mon être. Essoufflé, je réussis à garder le contrôle de mes actes et peu à peu, ma volonté avait surpassé la sienne. J'étais le nouveau maître de ce pouvoir unique.
C'est a ce moment que celui que j'étais mourut définitivement, dans un grand éclat de rire. La folie avait consumé son esprit, me laissant la place. A pleine main, je brandissais mon trophée. Des images dansaient tout autour de moi, souvenirs ou fantômes ? Peu m'importait. Une requête me vint alors aux lèvres, dont je ne parvient pas à me souvenir et alors que je la prononçais l'Orbe se brisa sans un bruit, ses fragments s'écoulant entre mes doigts avant de disparaître dans des endroits inconnus. Le choc dans mon esprit fut lui bien plus violent et affaiblit par l'épreuve que je venait de traverser je m'évanouis, serrant dans ma main le seul morceau qui ne m'ai pas fui.
A mon réveil, j'étais incapable de me rappeler quoi que ce soit. Ce que je raconte à présent est le peu qu'il me reste. Le peu que l'ultime éclat de l'Orbe que j'ai conservé ai pu me rendre. Mais je sais que quelque part dans les endroits les plus reculés des Lodemays, les restes de mon pouvoir m'attendent, mes souvenirs avec eux.
Partie HRPJe sais que mon histoire peut paraître un peu brouillon. J'ai sauté de nombreux passages, mais il y aurait tant à raconter... J'essaierais de créer un journal dans lequel je mettrais les aventures de l'ancien Isilud au fur et a mesure que celui ci retrouvera ces souvenirs. En tout cas j'espère que la lecture vous a convenu, bonne journée
Code : validé par Siana Que pensez-vous du forum ? Graphiquement parlant ? Joli. Au niveau de l'histoire ? Les Lodemays permettent un monde vaste, donc il y a des tas de trucs a y faire. C'cool :p. Mais j'y viens surtout pour retrouver des amis
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