Une cabine simple mais élégante aux abords de la rivière, chez Braise Laflamme.(PV Émalia.)SUJET TERMINÉ!

Sans même comprendre ni comment ni pourquoi, Émalia se retrouva collée à l'un des murs de la cabane, le corps de Braise brulant de désir plaqué sur le sien. Et l’infernal jeu de séduction s’évapora laissant place à cette aspiration si forte qui prit le pas sur les deux sorciers.

Braise embrassa enfin Émalia sans lui voler de baisers, le contact de leurs lèvres était cette fois dû à une envie partagée. Bientôt se furent de langoureux baisers qui entrèrent dans la dance. Émalia dans son envie folle, releva ses jambes autour de la taille de Braise afin de le serrer contre elle à son tour, cela tout en continuant de l’embrasser passionnément. Les mains de Braise étaient à présent baladeuses, répondant enfin à l’envie qu’il devait surement ressentir depuis leur rencontre, Émalia avait enfin finit par lui accorder ce droit, et cela la rendait tellement heureuse. Et elle fit de même, passant donc ses bras autour du cou de Braise, caressant ses cheveux de feu, pendant que lui savourait la fermeté de ses fesses rebondies.

Émalia sentit ensuite Braise l’embrasser dans le cou, cela la rendait folle, folle de désir. Enfin elle pouvait se perdre dans son envie si profonde de découvrir le corps du sorcier, finit le jeu, elle avait succombé mais là elle s’en foutait, la sorcière ressentait tellement de sentiments. Tout en elle différait de ces anciennes parties de jambes en l’air habituelle, à ce moment précis avec Braise elle sentait autre chose, quelque chose en elle lui disait que cette aventure ne durerait pas qu’une nuit ; cela la rassura et sa fougue n’en devint que plus intense.

Émalia vit sur le visage de Braise un sourire particulier et un regard de prédateur se dessiner, il la saisi alors fermement par les cuisses pour la décoller du mur, et toujours dans ses bras, Émalia se laissa mener vers la partie de la cabane qui cette fois accueillerait les deux jeunes sorciers pour tout autres choses qu’une simple nuit prude.

Émalia s’enfonça alors dans le lit, tout sourire, toujours aussi sexy, et avec un regard de séductrice enflammée qui parcourait Braise tout entier. Ce dernier s’approcha d’elle et leur baisers et caresses prirent une autre tournure. Braise tint alors la promesse qu’il lui avait faite, et tout deux échangèrent un moment d’amour à la fois enivrant, délicat, intense et passionné. Une fois les deux nouveaux amants épuisés par leurs échanges et leurs ébats, Émalia se lova contre le corps de Braise qu’elle connaissait bien mieux à présent. Et se perdit dans un léger sommeil.

Émalia se réveilla, regardant autour d’elle, elle se trouvait bel et bien dans la cabane de Braise, dans son lit, la fraicheur du dehors qu’elle sentait d’ici lui indiqua que le soir arrivait et que la nuit commencerait bientôt à tomber. Sa nudité et ses affaires éparpillées autour du lit lui rappelèrent le moment d’amour qu’elle avait passé avec le sorcier. Elle ne savait pas combien de temps cela avait duré ni depuis quand elle s’était endormie, mais ce qu’elle savait c’était que Braise était sans nul doute un de ses meilleurs amants.
Seulement lui n’était plus à ses côtés, et la cabine semblait déserte. Émalia, seule dans le lit se trouva alors stupide d’avoir cru un instant que leur relation pourrait aller plus loin, Braise avait pourtant eut l’air sincère quand il lui avait promis qu’elle ne serait pas pour lui une simple femme qu’il mettrait dans son lit avant de disparaitre.

*Mais cet homme n'est qu'un coureur de jupon* pensa alors Émalia.

Est-ce donc comme ça qu’il procédait, il laisse les filles dormir, et part comme un voleur attendant qu’elles désertent les lieux pour ensuite revenir en homme libre dans sa propre demeure ? Pourtant grâce à son don la sorcière avait ressenti le désir intense parcourant le corps de Braise pendant leur moment d'amour...

Émalia se leva alors, un peu perdue, une veste de Braise trainait non loin du lit, elle l’enfila et se dirigea vers la salle principale de la cabine, entendant le bruit d’une respiration elle pris la direction du balcon et vit Braise à l’extérieur, accoudé sur la rambarde. Dans un grand soulagement, Émalia s’approcha de lui, il n’avait pas l’air de l’avoir entendu, une fois dans son dos, elle passa ses bras autour de son torse et posa son front sur les omoplates du sorcier. Une fois de plus elle se trouva stupide. Donc oui Braise était un homme de parole, et non il ne s’était pas enfuit.

Émalia ne dit rien, elle éprouvait le sentiment d’être heureuse, puis elle pensa au fait qu’au village on devait l’attendre pour préparer la nouvelle mission, elle se dit alors que ses hommes l’attendraient encore un peu, et cela la fit sourire.

Spoiler:

Une fois leurs séance de passion passée. Braise demeura au lit un bon moment, savourant le bliss post orgasmique et le fait que la tension était partie. Il ce contenta de caresser avec absence les cheveux de son amante. Elle lui avait rendu la pareille, à chaque tour qu'il utilisait pour rendre l'acte encore plus inoubliable, elle le lui rendait avec un truc à elle! Jamais encore il n'avait eu une partenaire de jeu comme ça et cela avait été hallucinant! Il entra et sorti d'un sommeil peu profond pendant quelques heures, puis lorsque le soleil ce mit à ce coucher, il ce dégagea délicatement de l'étreinte de la belle endormie, posa un baiser affectueux sur son front, reluqua la hausse et la descente de sa poitrine selon sa respiration un instant, puis ce leva. Il enfila son caleçon boxer qui trainait non loin et alla observer le coucher de soleil sur sa véranda. Il ne fut pas seul longtemps car la belle vint le rejoindre au bout de quelques minutes. Il sourit avec affection lorsqu'elle ce pressa contre ses omoplates et entoura ses bras autours de son torse, il y joignit une main, caressant absentement une des mains délicates en apparence de sa douce.

Il inspira profondément, puis expira lentement. Il garda le silence un moment puis déclara:

- J'aime vraiment les couchers de soleil. Surtout la vue que j'ai de mon balcon, voir l'astre ce coucher lentement et disparaître au loin, les couleurs changeante rappelant mes propres flammes, c'est inspirant. C'est une des raisons pour laquelle j'ai décidé de devenir un vagabond. Pour observer la différence des couchers de soleils dans les différents mondes. Quoi que j'évite le Lodemay des vampires, vu le manque de soleil et je ne tiens pas à finir en calice.

Puis, doucement, il la guida à s'asseoir sur lui. Une fois chose faite, il enroula ses bras autours de sa taille et posa son menton sur une de ses épaules, observant en silence et déposant quelques baisers dans le cou de sa douce. Décidé à dire autre chose, il reprit:

- Merci pour la session. Tu sais que tu es ma première partenaire qui peux me rendre la monnaie de ma pièce comme ça? Chaque truc, chaque secret, chaque tour que j'ai dans mon sac, tu me l'a rendu avec un des tiens! Par les Dieux Éma, tu es formidable!

Termina t-il avec une voix émue et fière toute à la fois.

Émalia était bien, là, tout contre le corps de Braise, elle se sentait heureuse. Elle aurait pu rester ainsi éternellement. La sorcière senti la main de Braise se poser sur la sienne et la caresser tendrement. La respiration du sorcier était lente, calme, quand il prit la parole Émalia l’écouta attentivement lui parler de son admiration pour les couchers de soleil. La jeune femme pensait de même, elle les adorait, et il était certain que maintenant, elle n’en regarderait plus jamais un sans que cet astre de feu ne lui fasse penser à son nouvel amant.

Mais Émalia préférait au Soleil la Lune, c’est elle qui éclaire les gens vagabondant la nuit, Émalia la trouvait magnifique, et malicieuse du fait de pouvoir exister aussi en pleine journée parfois. Et elle espérait que comme le soleil lui ferait penser à Braise, la Lune elle, ferait que Braise pense à elle les soirs où la jeune sorcière ne serait pas à ses côtés. Car comme l’astre de feu fait penser au don du sorcier, la Lune elle n’est pas sans rappeler la couleur si particulière des cheveux de la sorcière.

Émalia se laissa ensuite guider par Braise, et quand elle fut assise sur ses genoux, son amant lové contre elle lui dit :

« Merci pour la session. Tu sais que tu es ma première partenaire qui peut me rendre la monnaie de ma pièce comme ça? Chaque truc, chaque secret, chaque tour que j'ai dans mon sac, tu me l’as rendu avec un des tiens! Par les Dieux Éma, tu es formidable! »

La voix de Braise transmettait un sentiment à la fois de fierté et d’émotion, Émalia sourit, à présent les intonations séductrices paraissaient être bien loin. La sorcière était fière des dires de Braise, elle lui dit alors :

« Merci à toi, tu m’as vraiment fait passer le moment le plus merveilleux de ma vie. Et si comme tu le dis je t’ai bien rendu la pareille, je peux te dire qu’il en va de même pour toi, tu es vraiment un amant Excellent Braise ! » Finit-elle en se retournant et en déposant un doux baiser sur les lèvres si douces de Braise.

Même si Émalia savait que leur relation pouvait durer, elle se demandait surtout comment cela allait se passer, arriveraient-ils tous les deux à renoncer à la liberté qu’ils avaient avant ? Comment être sûr que le coureur de jupon et la séductrice ne reviendraient pas au triple galop devant une proie attirante ? Ce qu’Émalia savait en tout cas c’est que pour le moment c’était Lui qu’elle voulait, et pas un autre.

Émalia sourit en voyant le regard si doux de son amant posé sur elle. Puis elle reprit la parole :

« J’aimerais vraiment rester ici indéfiniment, dans tes bras, et te faire encore découvrir quelques petits trucs dont j’ai le secret » Dit-elle d’un ton malicieux, avant de finir avec un air un peu triste : « Mais au village mes responsabilités m’attendent. »

Braise ne répondit pas verballement aux dires de sa nouvelle amante, mais il opta pour lui démontrer un peu plus d'affection. Sa prise sur sa taille ce resserra un tant sois peu, la pressant davantage contre lui et posa quelques baisers hasardeux dans son cou et parfois sur son oreille. Aimant l'odeur de ses cheveux, il y glissait son nez régulièrement entre deux baisers pour y respirer une bouffée. Sachant que le moment idylique ne pouvait durer, il répondit donc:

- Bon, vu que le devoir t'appelle, répondons. Après nos vigoureux exercices, je crois qu'un bain chaud nous ferait le plus grand bien. J'aime beaucoup me baigner dans la rivière, mais rien ne détends les muscles comme de l'eau chaude. Ensuite je te racompagnerai au village. En canot on devrait y être dans une heure au lieu de trois si l'on prends les routes entretenues. Pendant que tu voguera à tes obligations, j'irai visiter ma famille. Les soldats devraient avoir évacuer le champs de tir désormais. Quoi que si les soldats tente quelque chose près de la maison familliale, ils auront une sacrée malchance! Vois-tu, j'ai hérité du Don de ma mère et ma nièce aussi l'a héritée y paraîs, donc elle est souvent à la maison des parents pour son apprentissage. Je plains quiconque voulant menacer sa famille! Ma mère vaux bien le dicton qui dis que l'enfer n'est rien face à la colère d'une femme.

À propos, est ce qu'il y aurait un moyen de retirer la prime sur ma tête et le mandat d'arrêt me concernant? À ce que je sache je n'ai enfreint aucunes lois.

Termina t-il d'une ton pensant. Bien entendu il ne cessa pas de lui démontrer son affection, les caresses continueraient jusqu'à ce que la belle ce retirerait de son étreinte. Il y avait quelque chose de spécial avec cette relation. Oui, ils avaient sautés bien des étapes, mais maintenant que leurs envies charnelles étaient assouvies, ils pouvaient penser plus clairement.

Émalia ne voulait vraiment pas repartir, elle aurait voulu que ces instants durent encore un peu plus longtemps. Elle voulait encore profiter de chaque parcelle du corps de Braise, de chaque recoin de sa peau. Mais la réalité en avait décidé autrement. Et il fallait bien se résoudre à quitter ce petit paradis pour un dur retour sur terre, le travail n’attendait pas, et bien qu’Émalia adorait s’y rendre, et avoir tous ces hommes sous sa coupe, là elle aimerait n’en avoir qu’un pour le reste de la soirée et de la nuit.

Heureusement, Braise comprit qu’Émalia avait des responsabilités, mais avant de repartir de suite en canot, son amant lui proposa un dernier moment intime à partager ; un bain chaud. L’idée fit sourire la jeune femme, elle adorait se baigner, plongé son corps tout entier dans de l’eau, que ce soit en rivière, en mer, en piscine ou dans une baignoire, et en partager une avec Braise, alors là, elle ne pouvait rêver mieux.

Écoutant Braise jusqu’au bout, Émalia sourit en l’entendant parler de sa mère. La sorcière la connaissait de réputation et il est vrai qu’elle semblait être une femme aux pouvoirs exceptionnels.

Mais son sourire disparu quand Braise lui fit part de sa requête, Émalia se retira de son étreinte et lui dit alors :

« Tu sais, pour la prime, je peux facilement la mener aux oubliettes, mais en ce qui concerne le mandat d’arrêt… Il y a tellement de choses qui te sont reprochées que cela ne dépend pas seulement de moi, le chef de notre tribu aussi à son mot à dire et seul lui pourrait expier tout ce pourquoi on t’accuse… D’ailleurs, si on me voyait avec toi, comme ça aussi proche, si intime, je pense que mon poste pourrait m’être retiré. »

Émalia s’arrêta, sa voix exprimait tout son désespoir, et c’est en voyant l’air inquiète de Braise qu’elle reprit aussitôt :

« Oh non, rassure toi, je ne regrette absolument pas ce qu’il se passe entre nous, bien au contraire, et je ne souhaite pas y mettre un terme ! »

La sorcière se rapprocha alors de son amant, se ressayant sur ses genoux, elle l’embrassa tendrement, Émalia adorait leur relation, si charnelle, si intense, elle reprit à nouveau la parole :

« Je suis désolée ne pas pouvoir t’aider plus, mais déjà si la prime est enlevée, il y aura moins de personne à ta poursuite. Sinon je suis d’accord pour rentrer en canot, et ne t’en fait pas tu pourras visiter ta famille tranquille, à l’heure où nous seront au village, les champs d’entrainement seront inoccupés. Alors on va le prendre se bain ? »

Finit Émalia en glissant sa main tout le long du corps de Braise avant de se mettre debout devant lui, d’ôter sa veste tout doucement, ce qui fit qu’elle se retrouva dans le plus simple appareil. La sorcière pris ensuite le chemin de l’intérieur la cabane.

Braise resta silencieux face aux réponses de sa douce et finit par hausser les épaules. Elle ferait ce qu'elle pourrait, il en était certain. Lorsque Alanna était encore au pouvoir de la tribu, elle n'avait pas broncher face à ses actes vu qu'il employait la discrétion. Ce qui l'avait mis dans l'eau chaude avec le nouveau gouvernement, c'est en partie leurs patriotisme extrême et sa manie de ne pas se préoccuper de grand chose si cela ne le concernait pas directement. Être un coureur de jupons n'était pas contre la loi et même coucher avec une femme mariée consentante n'était que répréhensible moralement. Le Sorcier Maraudeur avait ignoré nombre d'ordre de comparaitre devant le chef et on lui avait mis insubordination majeure dans son dossier criminel, malgré le fait qu'il ne ce soit jamais engagé dans la légion ou même ayant une résidence sur le territoire de la tribu.

Braise avait fait exprès de s'installer dans un territoire non réclamé et avait longuement déclarer sa neutralité, mais le chef désirait un autre maitre du feu sous ses ordres. Sa mère coopérait lorsque la situation le demandais et sa nièce était trop jeune pour être conscrit dans la légion. On lui avait même mis désertion dans son dossier car un officier plus ou moins brillant avait décidé de prétendre qu'il c'était engagé. Non mais, pourquoi aurait il fait chose pareille? Bande d’abrutis jaloux de ses performances...

Au moins sa douce ferait en sorte que les soldats ne tentent plus de l'exécuter sans raison. Il allait vraiment devoir augmenter le régiment de son entrainement pour éviter une répétition de l'incident, juste au cas...Savourant les caresses et les baisers de la belle, il la lorgna sans gêne lorsqu'elle ce remit au naturel et laissa même ses mains se balader sur sa poitrine. Laissant apparaître un sourire amusé sur son visage, il la suivit à l'intérieur et ce mit donc à préparer le bain. Devant le faire à la manière de l'ancien temps, il ce mit donc à pomper de l'eau dans un sceau et lorsque le sceau fut plein, il alla le verser dans la baignoire une fois s'étant assurer que l'embouchure du drain était couvert du bouchon. Il répéta l'opération de nombreuses fois et Émalia put observer la musculature définie de son amant en le voyant pomper avec force et trimbaler le sceau rempli d'eau d'un bout à l'autre de la pièce.

pour briser le silence, entre deux coups de pompes, il dit:

- C'est dommage que mon élève est en pèlerinage dans le monde des humains, son pouvoir est de manipuler l'eau, elle aurait pu remplir la baignoire en moins de deux. Quoi que je penses que tu la ferait tomber dans les pommes à la force de rougir, elle est prude à un niveau élevé, mais comme c'est marrant de la voir perdre ses moyens! Mais bon, du travail honnête ne me tueras pas.

Une fois la baignoire suffisamment remplie et tenant compte que leurs entrée dans l'eau en ferait monter le niveau, il plongea une main dans l'eau froide et exprima son Don au travers de sa main submergée. Une fois l'eau à une température idéale, il alla chercher des serviettes pour eux deux et une pour servir de tapis de bain. Chose faite, il retira ses boxer et entra dans l'eau en poussant un soupir de satisfaction.

Émalia contempla la force de son amant lorsque celui-ci se mit à pomper de l’eau afin de pouvoir remplir la baignoire. Plusieurs aller-retour furent nécessaire afin d’atteindre un niveau d’eau suffisant pour que les deux jeunes gens puissent se prélasser dans de l’eau bien chaude.

La sorcière fut piquée d’une pointe de jalousie quand Braise lui signifia que ‘'son élève'’ ayant le pouvoir de manipuler l’eau aurait pu être bien efficace pour remplir la baignoire. Ainsi donc quand Émalia serait partie, Braise entrainerait alors son élève féminine. Bien qu’il lui dit qu’elle fut fort prude, Émalia ne put s’empêcher s’interroger sur la peut-être existence d’une ex relation entre eux. Et cela se lit alors sur son visage.

Seulement, Braise ne le vit pas, car il était occupé à réguler la température de l’eau avec sa main. Émalia se dit que le don de Braise était fort utile à cela, et tout ce à quoi son pouvoir pouvait servir ne cessé de la surprendre. Puis elle le vit chercher quelque chose dans une petite étagère, Braise finit par se retourner, revient vers le bain, et Émalia le vit poser un tapis de bain au sol, et 2 serviettes à côté de la baignoire. Après quoi, elle le regarde se déshabiller pour plonger dans l’eau chaude. Le sourire qu’il lui faisait était telle une invitation à le rejoindre.

Émalia déjà en tenue d’Eva s’approcha de la baignoire, elle se força à faire apparaitre un petit sourire sur ces lèvres, bien que celui-ci ne puisse cacher sa jalousie. Elle rejoignit quand même son amant, s’asseyant en face de lui, et l’eau chaude qu’elle sentit sur sa peau et pénétrer un peu dans ses pores grâce à son don lui procura un pur plaisir.

Émalia resta pourtant silencieux, puisque trop plongée dans ses pensées, elle se dit qu’elle n’avait pas vraiment de raison pour être jalouse, car après tout, elle-même entretenait une relation assez particulière, diront nous, avec son second. Relation qu’elle allait devoir clarifier, car il était certain qu’à présent, aux vues de ce qui c’était passé avec Braise, de nombreuses choses devraient changer.

Elle retrouva alors un peu un vrai sourire, et contempla avec grande passion son amant, elle se leva ensuite, se retourna et vint finalement s’assoir entre les jambes de Braise, allongeant alors son dos sur le torse du sorcier. Puis elle lui dit dans un demi-souffle très sensuel:

« Tu sais qu’être dans ce bain avec toi me donne quelques idées ? »

Braise ferma les yeux une fois dans l'eau chaude et ce laissa relaxer. La présence de la belle dans ses bras l'intéressait, mais il voulait laisser son esprit ce reposer. Mine de rien résister à ses envies charnelles avait taxé son énergie mentale. La jalousie de sa nouvelle amante n'avait pas échappé son regard, mais il n'en avait pas fait un cas. Oui, il y avait eu de la tension sexuelle entre son élève et lui, oui ils avaient agis sur leurs désirs une fois, mais les évènements avaient fait en sorte qu'ils ne puissent pas aller jusqu'au bout. Ensuite les choses étaient trop tendues et étranges pour considérer poursuivre là où ils avaient été forcés d'arrêter. Une fois la tutelle mené à son terme, ils avaient pris chacun leurs chemin différent et ce contactaient par lettres quelques fois par année. Ses ruminations et sa relaxation furent interrompues par une jolie Émalia qui était de nouveau d'humeur libidineuse.

Il ouvrit ses yeux et les laissa voguer sur les formes alléchantes de sa nouvelle amante. Elle avait vraiment tout pour plaire, autant sur le plan physique que sur le plan mental. Elle était intelligente et rusée comme une renarde! Mais malheureusement pour lui, il n'avait pas assez récupéré pour un autre round. Dommage, mais tel était les limites biologiques d'un homme adulte, même s'il était un Sorcier plutôt qu'un humain. Posant un baiser dans le cou de la belle, il lui répondit donc:

- Navré Éma mon trésor, mais même si je ne dirais pas non pour un autre round, mes batteries elles, sont encore en rechargement. Nos ébats ont été très intenses, nous avons terminés il n'y a qu'à peine une heure et malheureusement, je mets plus de temps à revenir à 100% lorsque j'utilise du feu bleu, ce que j'ai utilisé durant ma session d'entrainement. Je peux toujours m'occuper de toi oralement, mais je ne suis pas d'attaque pour un autre round aussi passionné. De plus n'as tu pas dis que tu devais retourner au village aujourd'hui? S'il n'en tenait qu'à moi, je te garderais encore quelques jours, mais le devoir t'appelles tu disais.

Finit il avec un sourire calme et une voix un peu amusée.

C’est après que Braise lui eut donné un doux baiser dans le cou qu’Émalia écouta avec désolation le refus de son amant face à sa proposition. Mais cela n’était que partie remise, tous deux seraient amenés à ce revoir au plus vite.

Émalia sourit, et répondit :

« Une autre fois alors, et bientôt j’espère ! Et en effet il va falloir que je rentre… »

Émalia tendit son bras élégamment afin d’attraper le savon posé sur le rebord de la baignoire, elle le plongea dans l’eau, l’en ressorti et le fit tournoyer entre ses paumes. Puis elle de mit debout face à Braise toujours assis et d’une manière assez enjôleuse, elle se savonna tout le corps sous les yeux envoutés de son amant.

Elle ne savait pas trop pourquoi mais elle adorait jouer les séductrices de façon très poussé face à Braise. Pourtant, elle l’avait eu dans son lit, mais ce petit jeu l’amusait réellement. Peut-être Émalia le faisait-elle pour tester la résistance des pulsions de Braise, ou bien juste pour se prouver sans cesse qu’elle lui plaisait vraiment, comme pour se rassurer aux prémices de leur histoire.

Une fois lavée, Émalia replongea dans l’eau, s’assit dans les bras de son amant, et en levant la tête vers l’arrière, elle déposa un baiser sur les lèvres du sorcier.

La jeune femme se rinça, et sorti de la baignoire, pourtant elle y serait bien restée jusqu’à ce que l’eau refroidissante lui glace la peau. Mais il se faisait tard, et elle devait rentrer. Prenant la serviette que Braise lui avait apportée elle s’essuya pendant que ce dernier profitait toujours de la chaleur de bain.

« Allez chéri, il ne faut pas trop tarder à se mettre en route, au village on m’attend déjà surement depuis le début de l’après-midi. » dit-elle en se dirigeant vers la partie chambre.

Émalia fouilla dans son sac et en sorti un ensemble de lingerie fine et une tenue simple, légère et sexy, comme à son habitude, soit un pantalon slim noir, et un débardeur plutôt moulant blanc qu’elle inséra dans son pantalon. Elle enfila ses bottines noires à talons avant de rassembler tous ses affaires et de les mettre dans son sac. Elle finit enfin par déposer autour de son cou le médaillon que Braise lui avait fabriqué, et ce en regardant le bijoux avec un regard des plus tendres.

Une fois prête elle revint dans la pièce principal, attendant l’arrivait de Braise.

Le fait de voir Émalia aussi rayonnante accrocha un sourire sincère à ses lèvres. Elle était très belle normalement, mais la voir aussi épanouie une fois leurs désirs assouvis la mettait à un autre niveau. Oh, il avait encore envie d'elle, le désir était simplement moins brûlant pour le moment. C'était encore tout nouveau pour lui de ne pas ressentir de lassitude en sa compagnie. C'est l'une des raisons pour laquelle il court autant les jupons, la plupart de ses conquêtes finissent par le lasser et ce, très tôt. Ce n'est pas seulement pour l'adrénaline ou le ''thrill'' de la chasse. Elles ne pouvaient pas retenir son attention mentalement, la connexion ne s'établissait pas. Avec Émalia, la fameuse connexion manquante était là dès le départ et maintenant qu'ils avaient cèder èa leurs pulsions, c'était encore plus fort. Elle était une des rares femmes qu'il trouvait aussi attirante sur le plan mental que physique.

Revenant au moment présent;admirant son spectacle et n'hésitant pas le moins du monde à ce saisir de sa poitrine lorsqu'elle fut adossé sur son torse et de lui poser une multitudes de baisers affectueux dans le cou, il continua ses attouchements sans gêne jusqu'à ce qu'elle sorte de la baignoire, il répondit en poussant un soupir déçu. Il ce lava à son tour et une fois rincé, il sorti de la baignoire. Une fois l'eau ruisselante essuyée avec une serviette et le bouchon empêchant l'eau de s'écouler dans le drain retiré, il alla se vêtir à son tour. ((J'ai pas d'idées pour décrire un style vestimentaire, alors on va passer outre XD)) Une fois chose faite, il prit la main de sa douce dans la sienne et ils quittèrent la cabane. Une fois la porte fermée, Braise posa sa paume libre sur un emplacement particulier sur le mur et y poussa un très forte dose de son Don èa l,état pur. Devinant que sa belle poserait la question, il lui dit donc:

- C'est comme ça que j'empêche n'importe qui d'entrer chez moi en mon absence. J'ai formé une barrière d'énergie pure entre les murs et tout autours de mes constructions, la barrière va ce fermer lorsque nous serons éloignés. C'est comme lorsque tu éveilles ton Don, mais sans le rafinner ou le canaliser pour l'utiliser directement. C'est inutile en situation de combat, beaucoup trop long à attendre avant de bons résultats, mais si l'énergie est transmise d'une certaine manière sans oublier qu'il faut distribuer l'énergie équitablement, elle peux servir de manière défensive. J'ai mis vingt ans à trouver la méthode idéale pour protèger ma demeure. Ce n'est pas sans failles, quelqu'un ayant de bonnes connaissances en boucliers et barrières magiques pourraient défaire ma protection mais pas sans faire un cafarnaum infernal et les effets de lumières attireraient la légion dans les environs. Jusqu'à ce jour je n'ai toujours pas trouver comment ériger des protections permanentes et plus complexes. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point c'est amusant d'être protègé par les mêmes soldats qui ne demandent pas moins que de me faire la peau et de les voir arrêter les coupables et de devoir me laisser libre sous faute de ne pas être le fautif dans l'histoire. C'est arrivé l'an dernier et j'ai eu du mal à ne pas éclater de rire!

Termina t-il avec un grand sourire.

Toujours en lui tenant la main, il la guida vers le côté extrème droit de la plateforme sur laquelle reposait la cabane et ils tombèrent sur la plateforme à poulies. Non loin de l'ingénieuse contraception, un canot en écorce et un aviron étaient adossé à l'intérieur d'un cabanon contenant ses articles de pêche. Humant avec bonne humeur, il libéra la main de sa douce pour transporter le canot ainsi que l'aviron sur la plateforme. Une fois les objets et les deux personnes en place, il libéra le système de poulies et les descendit vers la terre ferme. Une fois à terre, il remonta la plateforme et coinca le système de poulies. La rivière étant tout proche, il n'eût pas à faire de portage très loin. Une fois l'embarcation à moitiée à l'eau, il attendit que la belle Éma y prenne place pour ensuite pousser le canot et y entrer. Ce servant de la rame, il pagaya pour être au centre de la rivière lorsqu'un flash de lumière sanguine s'éleva autours de la demeure du Sorcier Maraudeur avant de disparaître comme si de rien n'était. S'orientant pour descendre la rivière, ils ce dirigèrent vers le village.

Une fois prêt tous les deux, le moment de partir fut venu, Émalia n’avait pas envie de quitter cette cabane dans laquelle elle se sentait si bien, ni de quitter les bras forts de Braise qui la faisait se sentir en sécurité et désiré aussi. Mais il le fallait, la « vraie » vie l’attendait avec toutes ces emmerdes, ses joies et surtout son travail.

Braise lui prit la main et Émalia se laissa guider vers l’extérieur, elle le regarda verrouiller sa cabane d’une façon assez étrange. Et Braise ne manqua pas de lui expliquer son geste, il avait en fait recouvert la maison d’une sorte de barrière protectrice. Émalia n’en était que plus admirative, elle trouvait le sorcier très intelligent et doué en plus d’être beau et arrogant parfois mais c’est cela qui la faisait fondre.

Émalia émit un petit rire suite à l’anecdote de Braise, et en effet elle se rappelait de cette histoire mais par le biais des soldats qui comme le lui avait dit son amant étaient bien remontés de n’avoir pu l’enfermer quand la cabane de Braise avait été forcée.

Émalia se laissa ensuite guider sur une plateforme qui leur permettrait de rejoindre la terre ferme. La sorcière scruta attentivement les faits et geste de son amants, se régalant tantôt de son postérieur, tantôt de ses muscles au travail lorsque Braise installa un canot sur la plateforme. Une fois prêt, Émalia prit place aux côtés du sorcier sur la plateforme que ce dernier actionna.

Une fois en bas, Émalia put une fois encore admirer les bras si sculptés de Braise lorsqu’il remonta la plateforme et quand il porta le canot jusqu’à la rivière. Émalia s’assit dans l’embarcation, de suite rejointe par son amant qui à l’aide d’une rame pagaya en direction du village.

Soudain un flash de lumière apparut et disparut de suite, Émalia comprit que le système de sécurité était en place, seulement elle ne s’attendait pas à un tel jet de lumière et se retrouva à cause de son don très éblouit au point de ne rien voir. Elle ferma alors les yeux le temps qu’ils se remettent de cette épreuve.

Les yeux fermaient, une brise sur son visage, cheveux au vent, voguant sur l’eau, Émalia se sentit heureuse, mais une mélancolie s’empara d’elle, la relation qui venait de naitre entre elle et Braise remettait beaucoup de chose en question dans sa vie. En effet il faudrait qu’elle mette un terme à sa relation plus qu’ambiguë avec son second, sans pour autant pouvoir lui donner d’explication puisque sa nouvelle relation devrait rester cachée sous peine qu’elle ne perde son poste. Et bien qu’elle ne sache pas ce qu’ils étaient vraiment tous les deux elle et Braise, elle avait envie de le revoir bien souvent, ne serait-ce que pour le regarder, et se sentir bien à ses côtés mais aussi pour de longues parties de plaisir qu’elle ne se refuserait pas. Mais elle avait peur que le fait de s’absenter souvent entre plusieurs missions ne fasse naitre des soupçons. Car déjà, elle avait eu quelques soucis quand elle avait proposé la mission de recrutement de Braise, car tout le monde était contre, et bien qu’elle eut réussi à convaincre certaines personnes, des bruits avait couru qu’elle s’était amouraché du plus célèbre coureur de jupon du Lodemay des sorciers.

Elle rouvrit alors les yeux et regarda ceux de Braise avec un air à la fois heureuse mais aussi perdu et craintif, et dans un soupir elle dit :

« - Braise… »

Elle n’arriva pas à exprimer tout haut ce qu’elle ressentait mais elle crut lire dans les yeux de son amant la compréhension de ses craintes et elle attendit alors qu’il lui parle.

Spoiler:

Braise était plutôt silencieux, concentré à pagayer et à observer les signes et les repaires lui laissant savoir qu'il était sur le bon chemin. Il était aussi révérencieux des sentiments qui s'éveillait en lui. Comme il avait déjà remarqué les jours précédents, juste être en la présence de cette sorcière coquine l'attirait. Non seulement sur le plan physique, quoi que sur ce côté là la nature avait été vraiment généreuse. Mais également sur le plan mental. À un tel point qu'il envisageait sincèrement devenir monogame et fidèle pour la première fois en 150 ans! S'ils pouvaient fonctionner comme couple, il serait ravi de voir jusqu’où cette aventure allait les mener. Oh, il n'était pas naïf au point de croire que cette aventure n'aurait pas de montagnes russes, mais bon, on n'obtient jamais rien sans rien. Si elle serais prête à faire des efforts, il en ferait aussi. Sortant de ses pensées pour observer son beau visage, il pût déduire en voyant diverses expressions qu'elle avait un débat mental.

Une fois revenue à elle, Émalia l'interpella et il lui répondit par un sourire ce voulant rassurant. Sachant que ce ne serais pas assez il lui dit donc:

- Je veux vraiment voir où cette aventure va nous mener. Tu es la première femme en 150 ans qui me fait sérieusement et sincèrement considérer de retourner à la monogamie et à la fidélité. Je ne suis pas naïf au point de nier que ce sera facile, il y aura des jours ensoleillés et des jours d'orages. Essayons de notre mieux. Si cela ne fonctionne pas, hé bien on aura essayé sérieusement et nous aurons eu du bon temps, par contre si cela fonctionne, je suis vraiment curieux de voir ce que ça donnera. Pour ne pas mêler vies personnelle et professionnelle, gardons les marques d'affections au minimum durant le travail. Sincèrement, ce n'est pas comme si j'étais un bureaucrate, je me considère plus comme un consultant, on évitera les embrouilles.

Finit il avec un beau sourire.

Émalia écouta les paroles rassurantes de son amant, ces dernières calmèrent même un peu ses craintes au point que la belle sorcière les oublia un peu.

Elle savait à présent que leur relation pourrait peut-être mener quelque part, en tout cas, tous deux avaient l’air de l’espérer. Il est vrai que rare fut les fois où Émalia avait rencontré un homme pareil. Émalia rendit alors un énorme et magnifique sourire à Braise.

Se laissant voguer sur la rivière à l’allure du pagayage de Braise, elle ferma les yeux et profita encore un peu de la chaleur du soleil sur sa peau. Ce moment ne dura pas longtemps car très vite Braise embarqua le radeau non loin du village mais pas trop près pour être vue.

Elle descendit alors sur la berge, afin d’arriver dans une petite clairière à l’abri des regards indiscrets, cela lui donna quelques idées mais malheureusement elle n’en avait pas le temps, ce qui ne l’empêcha pour autant de lancer un regard très explique à son beau sorcier. Émalia s’approcha alors de lui et lui dit :

« D’accord, essayons de notre mieux, et on verra ou notre histoire nous emmènera, loin j’espère, on verra. »

Sur ce elle s’avança tout contre lui afin de déposer sur les lèvres de Braise un baiser tendre, langoureux et passionné à la fois.

Enfin elle se retournât et en lui lançant, sur un ton des plus enivrant, un « A très bientôt ! », Émalia parti en courant, dans de grandes enjambées gracieuses à souhaits, en direction du village afin d’y retrouver son quotidien de Chef de guerre. Et bien qu’elle fut triste de quitter Braise, Émalia avait sur le visage un jolie sourire dû aux moments passés de ces derniers jours qui lui revenaient en tête.

Braise resta dans les vapes un moment du au baiser torride et au déhanchement de la belle sorcière. C'est qu'elle pouvait jouer les allumeuses cette coquine! Se secouant la tête, faisant bouger sa chevelure de feu hirsute dans tout les sens, il créa donc une chaine de feu solide, la relia à la proue du canot et envoya l'autre extrémité s'enrouler autours d'un arbre suffisamment solide et gros, près de la berge. Une fois assuré que son embarcation ne partirait pas à la dérive, il se dirigea vers le village à son tour. Il ferait tout son possible pour éviter la caserne par contre, pour ne pas tenter le destin avec les soldats et pour ne pas avoir le culot d'aller voler un baiser à Émalia en public. Le choc reçu par tout le personnel militaire ne valait pas de risquer sa peau aussi tôt. Chassant ses pensées suicidaires et cochonnes de sa tête, il ce mit à humer des notes au hasard et prit, discrètement bien sur, la direction de la maison familiale.

SUJET TERMINÉ!