Conrad Von Rosen Esprit errant
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| Sujet: Conrad Von Rosen [En Cours!] Mer 6 Aoû - 16:18 | |
| - I) Ancien BG:
- Conrad Von Rosen a écrit:
- Nom et prénom : Conrad Von Rosen
Age : +700ans Race : Esprit Sexe : Homme
Description physique (7 lignes minimum) :
On peut décrire Conrad comme ayant un physique fin et grand, plus grand que les humains de taille moyenne. Il porte de traditionnels habits nobles du XVIIe quelques peu en lambeau depuis sa mort. Sa chemise blanche froissée recouverte d'un gilet sans manches aux couleurs pâles malgré la blanche lueur de l'être défunt. Son visage est marqué par l'expression de l'aristocratie de l'époque où Conrad était encore un "vivant". Des yeux profonds, qui cachent un projet machiavélique à chaque mouvement de regard. De plus, ceux-ci sont particulièrement froids et les cernes dessinées de façon nettes sous eux reflètent son état lamentable. Les traits de défunt se lisent néanmoins très clairement. Ses dents, par exemple sont en piteux état, bien qu'elle soient lumineuses. Sa démarche, la tête relevée qui surplomb ceux de ces congénères vivants avec le dos droit. Souvent une main pliée sur son ventre qui semble toujours rappeler ses origines nobles et de fait crée une séparation avec son interlocuteur. Actuellement, Conrad étant un Esprit, celui-ci n'est pas cible de la gravité terrestre et lévite à quelque centimètres du sol, les pieds détendus tel un pendu pour qui la Mort à joué son rôle. On peut dire que Conrad correspond parfaitement à l'être qu'il est, un ancien homme puissant corrompus par sa propre soif de pouvoir; esclave qui s'attache à ce qui fait de lui sa personnalité. D'ailleurs, en parlant de cela, apprenons qui il est...
Description morale (7 lignes minimum):
Sous son accoutrement bourge et ses manières ancestrales, se cache un être perverti. D'abord, l'homme qu'il s’apprêtait à devenir dès sa naissance, n'était pas destiné à la gloire. Au contraire. De parents consanguins, riches, et avide de pouvoir, on ne peut qu'obtenir une souche maléfique. Il s'est par la suite lui même voué à la soumission des tiers pour son profit, au contrôle des biens et à la manipulation des innocents. Une vie vouée à la domination, la haine et la jalousie d'autrui. Il est le fruit d'une société inégalitaire d'antan qui ne cesse de remettre en cause les limites de la condition humaine jusqu'à l'extrême. Mais si cette vie est au cœur de son mépris des hommes, il n'en est pas moins un homme juste. Il croit fondamentalement aux règles et s'applique scrupuleusement à les suivre ainsi qu'à les faire respecter. Selon lui, la populace ne sait se tenir. Elle ne sait vivre sans chercher à y gagner de manière égoïste, au mépris des autres. Conrad avait beau partager ce mépris, il ne tolère nullement la fraude et l'indiscipline. Cette perception vient de sa vie mortelle où il était gardien de tout ce qui était chère à son peuple qui se battait pour obtenir un fragment de pouvoir. Lui, emplit de ce même pouvoir dévastateur, lui octroya, en plus de son éducation, une rigueur sans égale quant aux procédures. Aucun sentiment quelconque ne doit intervenir dans cette vie sociétaire; sinon l'hypocrisie le gagnerait comme ses compères candides. Cela implique son attitude scénique et son désintérêt pour ce qui fait la joie ou le bonheur. Pour comprendre ce train de vie, laissez moi vous narrer son épopée jusqu'Ennas.
Votre histoire (15 lignes minimun) :
"Mon histoire, n'est que la succession logique de la vie qui était mienne. Je ne suis que l'ombre de moi-même à présent. L'ombre de l’homme que j’étais, jadis. Né de parents aristocrates, que les cerfs nommaient "bourges", ou bien "riches", j'étais depuis jeune, initié à ma mission. En tant que tel, j'y ai reçu les enseignements adéquats à la gestion de la totalité du peuple qui partageait leur travail contre notre protection. Ceux-ci avaient besoin de nous, et nous avions besoin d'eux. En échange des provisions qu'il récoltaient l'année, nous faisions les tâches administratives, et gérions les activités économiques, juridiques et politiques de l'empire. Un marché simple: sans nourriture nous mourrions, sans gestion, risque de guerre qui causerait une famine mortelle pour eux. La symbiose était parfaite. Hélas, ceux-là n'ont que faire des règles gravées et ne préfèrent en faire qu'à leur tête." Conrad se figea dans sa pensée quelques instants. Son souffle inexistant (c'est un Esprit, il ne respire pas) manqua pour me rassurer. Mais il reprit le fil. "Notre roi, Louis XVI, fut perçu comme un tyran par ses fidèles lorsqu'il se permit d'ajuster les taxes en fonction des récoltes. Aussitôt, la chaos commença à germer dans la tête des paysans. Pour eux, une inégalité était choquante, celle de la suprématie des détenteurs du savoir sur eux. Que de sottises. des balivernes ! Comment peut on remettre en cause le fondement primordial de la vie en communauté ?!... Quoi qu'il en soit, cette rébellion se propagea dans toute la France. L'un des pays de l'ancien monde. Et les soi-disant traîtres que la hiérarchie et moi représentions fumes contraint à l'exil. Face à eux, je me garda de continuer mes œuvres dans l’intérêt commun pour me consacrer à cette crise sans précédents. Ma réaction fut de taille lorsque je vis la réalité du monde dans lequel je vivais. Je n'étais qu'un aveugle gardien d'un stock pathétique de biens matériels qui n'avait pour but que de susciter l'envie des plus démunis, leur souveraineté. Mes propres proches, que je croyais garants de la stabilité du monde, n'en avaient cure. Seul l'avarice comptait, et pour cela, quoi de mieux que de s'approprier les richesses d'un peuple et refuser de le lui rendre ? Voila mon rôle, préserver la misère, la sueur, pour le plaisir des plus intellectuels. Glacé par l'aberration à laquelle j'assistais, un conflit de fainéants qui refusent l'égalité face aux faignants qui refusent l'autorité. Ce monde là était un chaos sans précédents. Est-il possible de vivre en considérant les règles comme absurdes ? Peut-on vivre en anarchie ? Peut-on simplement être motivé par des passions capricieuses et instables ? Je refuse ce monde là. Il ne permet pas d'octroyer à chacun une place.
J'ai fui ce monde, par la forêt d'abord. Puis j'ai rejoint les montagnes. Je me suis évadé de ce scrupule de l'avarice. Mais pour couronner le tout, il me faut chercher un nouveau lieu qui accepte les règles de vie. Je perdis un temps précieux à la recherche de peuples inconnus au travers de tout type de paysages pour retrouver cette symbiose si chère à ma survie. Mais celle-ci s'était volatilisée dans l'ensemble du monde. Les lions ne chassaient plus, la reine des fourmis sous-traitait ses pontes. Je me résolus donc à ne trouver l'équilibre qu'en une seule voie: Le Paradis. Peut-être pas vous, mais les humains croient en ce genre de mystère... Si cela peut favoriser la croissance et le rendement, je l'avais accepté. Il était temps de le mettre à l'épreuve. La dague de comte, dissimulée sous mon inventaire m'accorda le droit à la fin d'un règne qu'était le mien. Je vous passe les détails, en général les gens n'apprécient que trop peu ce genre d'anecdotes. Donc me voici, errant dans le néant à la recherche du paradis. Toutefois, je pensais plutôt devoir suivre un simple chemin nuageux pour me rendre jusqu'à l'édifice si renommé. Au lieu de quoi me voila aujourd'hui à peine mort, j'ai patienté des centaines d'années en arpentant les sites religieux. Un dégoût vint en moi encore une fois. Manipulé par ma propre conscience. Comment ai-je pu me laisser berner par l'existence incertaine d'un paradis inconnu ? M' enfin bon, d'un coté, cette position d'Esprit me semble confortable, j’entends les ombres parler. Peut-être y a-t-il moyen de faire affaire avec l'obscurité. Plus de 600ans se sont écoulées depuis que je suis devenu ce à quoi je ressemble. Aujourd'hui, j'ai compris. Je ne suis plus un puérile mortel. J'ai même pris un temps précieux dans le seul but de méditer sur mon existence. j'y suis finalement parvenu. Moi, Conrad Von Rosen, je rétablirai la paix dans ce monde qui a connu les ravages des ignorants. Ceux qui ne tirent aucunes leçons de leurs échecs. Ceux qui m'ont conduit à ce que je suis. Ces parjures ne méritent que la sanction. Mais pour cela, j'ai entendu dire par vous-même qu'il existe un passage vers la sagesse. M'y amènerez-vous, Passeur ? Je pris la peine de garder une attitude stoïque et de naviguer vers les portes d' Ennas, si cela correspond à son "Paradis".
- II) Entre Deux:
- Citation :
Ils étaient des milliers à s'être réuni ici devant celui qui s'est engagé à leur rendre leur liberté, et attendaient qu'il leur adresse les mots qu'ils espéraient: "C'est à vous que je m'adresse, mes frères de lumière. De vous dont je requiers l'attention. Vous êtes la gloire de ce monde désolé; ravagé par les démons que nous considérions comme des nôtres. Nous tous, vous autant que moi portons sur nos visages le fardeau des vivants; que vous soyez vampire, humain,sorcier, sirène, animorphe ou même damné, je partage votre peine. Néanmoins, ces têtes qui sont les vôtres ne portent pas la haine de leurs semblables. Cette différence ne se voit pas sur nous. Par notre état d'Esprit, nous ne sommes plus de ceux qui durant des millénaires ont pillé cette planète. Mes amis je vous le dis, l'heure est venue pour le monde d'Ennas de briller.
Moi, Conrad Von Rosen, ancien humain, en ma qualité nouvelle de Grand Pontife et régent des esprits, vous propose de reprendre ce monde en déclin dirigé par des inférieurs. Tous autant qu'ils sont ne peuvent plus prétendre à ce titre, nous seuls, esprits, pouvons être garant de l'avenir. Ce que je vous propose est simple. Il existe partout une multitude d'Esprits qui errent sans but. Nous comptons parmi nos rangs plus d'êtres qu'il n'en existera jamais chez les inférieurs. Nous devons reprendre le contrôles des races inférieures qui nous ont chassées par tous les moyens possibles.
Je vous transmettrai l'avancement du projet d'ici peu. Et n'oubliez pas : Rien ne nous arrêtera !"
- III) :
Ainsi on le rencontre, Sans cesse qui sourit Lui qui sans peine se montre, Malgré son âme meurtri;
On dit de lui qu'il rit, Cachant sa décadence, Quand il voit un Esprit, Pour gagner sa confiance;
A la vue de ses frères, Eux ne sont que des êtres Qui lui rappellent son ère, Quand il régnait en maître;
Il était Grand Pontife, Car tous les affranchis De ses yeux dépressifs, Il les avait conduis;
Conduis vers l'Ennas, [BLABLABLE]
Dernière édition par Conrad Von Rosen le Jeu 21 Aoû - 0:31, édité 3 fois | |
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Siana Ackles
Messages : 750 Nilmin : 8404 Métier : Chasseuse Alignement : Neutre
| Sujet: Re: Conrad Von Rosen [En Cours!] Mer 6 Aoû - 18:57 | |
| Salut tu as déjà une fiche donc si tu veux ajouter des choses, sers-toi de la section ''Journaux de bord''. Merci ! | |
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